ET MAINTENANT ON FAIT QUOI ?

Le 8 juin a été une journée de large médiatisation de nos difficultés concernant les places d’examens. Une journée dans laquelle l’UNIC et ses responsables ont été sur tous les médias. Il faut espérer que cette médiatisation, que nous poursuivrons sans relâche, déclenche une réaction de nos hauts fonctionnaires qui dirigent les services du permis de conduire.

Ce dé-confinement nous démontre, s’il en est besoin, la désagrégation du service public, désagrégation qui frappe de plein fouet l’économie de nos entreprises privées.

Mais ne nous trompons pas c’est toute la haute fonction publique et tous nos hommes politiques (ce sont souvent les mêmes) qui sont responsables de cette situation.

Prenons l’exemple des centres d’examens secondaires qui sont fermés pour cause d’absence de toilettes. Or la décentralisation date de 2002 ! Comment se fait-il que les préfets et les directeurs de DDTM n’aient rien fait en 18 ans ? Et que l’on ne nous dise pas que c’est un manque de moyens, dans une enveloppe globale les budgets sont répartis dans divers postes, il s’agit donc avant tout d’un choix délibéré considérant que les examens ne méritent pas de traitements financiers importants. Ainsi donc dans ce pays pour pouvoir passer l’examen du permis de conduire il faut que les bistros soient ouverts ! Elle est belle la sécurité routière. Oui mais voilà la sécurité routière c’est seulement la répression car transformer des forces de l’ordre en collectrices d’impôts c’est plus rentable que la formation.

La France est malade de sa haute fonction publique, espèce de caste qui se partage les postes et passe selon les circonstances de ministères en ministères, de cabinet de ministres en responsables de bureaux et parfois deviennent ministres. Ce sont eux qui dirigent la France et ont amené à cette désagrégation des services publiques.

Et que dire de la responsable de la DDGCRF, laquelle ne daigne même pas répondre à nos demandes concernant les frais d’accompagnement qui sont trop faibles après la fermeture des centres secondaire ? Elle méprise et elle ignore !

Le constat est simple : nous ne pouvons pas travailler avec une telle administration dont les discours sont pour le moins emprunt de duplicité.

Le temps me semble venu de lancer une grande réflexion nationale sur l’avenir de la profession et que cette réflexion soit faite par la profession elle même. C’est aux professionnels de mener le débat et de dire aux politiques ce que nous voulons pour nôtre avenir.

Aussi je crois vraiment que nous devons lancer ce débat sans attendre et nous inviter dans la prochaine élection présidentielle.

Levons-nous et clamons haut et fort ce que nous voulons !

France Info

France TV

France 3

TF1

 

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