LABELLISATION, IL N’Y A PAS D’AUTRE OPTION
j’entends et j’écoute les professionnels, je lis ce qu’il se dit sur les réseaux socios et ce que j’en retire c’est une sensation de désarroi général.
Il est vrai que la conjoncture ne nous est pas favorable, dire que les vents nous sont contraire serait un une lapalissade, jamais notre profession n’a été en aussi mauvaise posture.
Qui peut nier que le nombre de dépôts de bilans explose ? Personne évidemment. Mais en regard de ces dépôts de bilans il y a encore de nombreuses ouvertures, ce qui, en final, fait que le nombre d’établissements est stable.
Qui peut nier que le développement des plateformes pose un réel problème ? Personne, je rappelle au passage que l’UNIC est la seule organisation à poursuivre le combat juridique, que nous sommes en attente d’une prochaine audience contre EVS, et qu’il faut remercier les adhérents de faire cet effort pour tous.
Qui peut nier que le développement des moniteurs indépendants pose un problème de concurrence déloyale ? Personne, mais ne soyons pas naïfs les pouvoirs publics n’ont ni les moyens, ni la volonté d’y mettre un terme et toutes les gesticulations que nous ferons n’y changerons pas grand chose.
Qui peut nier que le développement des sociétés de location de voitures double-commande pose un énorme problème ? Personne. Et nous savons tous que ces entreprises ont développer le travail illégal de manière industriel, remercions messieurs BROTTES et SAVARY, députés socialistes qui ont contribuer à cela.
Quand je vois les réactions de la profession je les comprends mais elles m’inquiètent. Elles m’inquiètent car je n’y vois qu’angoisse, stress, colère et gesticulations peut efficaces.
Dans les moments difficiles il me semble que la meilleur attitude est de garder son calme et de s’adapter. Oui s’adapter car l’ancien monde s’écroule et il ne reviendra pas. Il nous faut réinventer notre profession, nous remettre en cause et changer.
Il faut absolument redorer l’image de la profession, il faut que nous acceptions que si nous en sommes là c’est qu’il y a des raisons et que nous avons notre part de responsabilité.
Le label doit être considéré comme une chance, comme une opportunité que nous devons saisir. Dans toutes les professions des labels ont été mis en place, il n’y aucune raison objective pour que notre profession y échappe.
Il ne sert à rien de gesticuler, de crier que ça va mal, personne ne viendra nous sauver c’est à nous d’y arriver.
Soyons positifs, avançons battons nous positivement.
Le label est une piste parmi d’autres et elle ne doit pas être rejetée.
Labellisez vous sans attendre il en va de votre intérêt.
La labellisation? Mais elle existe déjà….c est la vox populisme et donc le bouche à oreille qui fait notre label. Il y aussi le site » notez votre auto école » et les réseaux sociaux si je ne me abuse qui contribuent à notre reconnaissance. On se met au niveau des hôtels avec une clientèle en fonction de nos étoiles lol À quand ,pourquoi pas, l AOC? Y a t il une labellisation des médecins , des avocats, des centres commerciaux, des profs en tout genre???? Pourquoi doit on tjrs apporter la preuve de notre compétence?????
Je vous rejoint à 100% madame, car j’ai vue dans les mails commerciaux que je reçois tous les jours des sociétés qui sont déjà sur les rangs pour vendre leurs compétences (AGS Prévention, SGS etc…) entre 450 et 650 euros les deux jours de stage pour labellisée n’importe quelle auto-école sérieuse ou non 🙂 le gouvernement était partis d’un bon sentiment mais pas de chances n’importe quelle auto-école pourra obtenir ce label moyennant finance cela va de soit ! . Ou comment faire de l’argent sur le dos des auto-écoles une fois de plus. Pour moi aussi le bouche à oreille est la seul véritable garantie d’un label. Seulement Mr Colombani à également raison dans son approche, si nous ne faisons rien, les jeunes start-up basé essentiellement sur l’enfumage sortiront gagnant. Le gouvernement n’a jamais prit en compte les revendications de Mr Colombani seul à porter la parole des auto-écoles artisanales.Ce gouvernement a préféré laisser rentrer dans notre profession des sous-doués en donnant le BEPECASER (2016-2017) et maintenant nous avons des moniteurs au rabais qui travaillent au noir chez des loueurs de voiture à double commande, des plateformes qui cassent les prix en proposant aux élèves de s’inscrire sur ANTS en candidat libre ainsi ils contournent la lois en échappant aux statistiques, bref madame l’heure n’est pas à la gaité mais à la réflexion je pense. Mais votre constat est juste, les avocats les médecins n’ont pas obligation d’avoir un label. Mais dans notre métier, il y a toujours eu des brebis galeuses et nous le payons le prix fort !
Attention aux différents labels proposés par les uns et les autres. À ce jour aucun ne donne accès aux avantages donnés par le ministère.
Grace à vous la semaine prochaine je dépose ma demande de labellisation à la DDTM de l’hérault, je conseille à tous les patrons de faire de même, notre profession doit se valoriser…