QUAND L’ÉCONOMIE IGNORE LES LOIS,
ELLE CONSTITUE UNE MENACE RÉELLE
« L´Autorité de la concurrence est une autorité administrative indépendante, spécialisée dans l´analyse et la régulation du fonctionnement de la concurrence sur les marchés, pour la sauvegarde de l´ordre public économique. »
C’est par cette phrase que l’Autorité de la Concurrence se présente sur son site. Indépendante, spécialisée, il s’agirait donc d’experts indépendants. Mais experts en quoi ? Certainement en économie, mais certainement pas en gestion d’école de conduite.
N’étant pas moi même un expert en économie et en gestion, je suis toujours preneur de leçons et de solutions, surtout venant d’experts patentés.
Il me serait donc agréable que nos chers experts de l’Autorité de la Concurrence m’expliquent et me forment à la gestion d’entreprises telles que les écoles de conduite et ainsi je pourrai comprendre comment gagner de l’argent avec les frais d’accompagnement que ces chers experts ont évalués.
Il me serai, aussi, agréable de comprendre comment une telle autorité peut envisager des solutions contraires à la réglementation.
SUR LES FRAIS D’ACCOMPAGNEMENT
« Ainsi, pour le permis B, l’unique épreuve pratique dure un peu plus de trente minutes, auxquelles s’ajoutent un éventuel temps d’attente ainsi que la durée du trajet d’accompagnement aller et retour qui serait rarement inférieure à un quart d’heure. Le plafond d’une heure semble donc adapté. »
Le trajet aller et retour serait rarement inférieur à 1/4 d’heure ! Où sont-ils allés cherché cette information ? Nous connaissons tous des centres d’examens éloignés des écoles de conduite. Des écoles de conduite se situent, parfois, à 80 kms du centre d’examen et cela n’est pas si rare que cela.
Alors je pose la question à monsieur Emmanuel COMBE éminent professeur d’économie : comment faites-vous pour faire 80 kms en 15 minutes ?
D’autre part ramener le coût de l’examen pour l’école de conduite à un simple aller/retour en plus de l’examen lui même est une approche simpliste du problème. La gestion des examens nous prend beaucoup de temps, nous coûte un abonnement à un prestataire qui possède un monopole (étrange d’ailleurs que l’Autorité de la Concurrence ne le dénonce pas…), monopole accordé par l’État, pensez-y messieurs les experts indépendants.
L’Autorité de la Concurrence semble aussi ne pas savoir que les retards en examens sont fréquents.
« Il en va de même pour le permis A (deux-roues), pour lequel il y a deux épreuves pratiques, une épreuve hors circulation durant environ quinze minutes et une épreuve en
circulation de trente-cinq minutes, hors temps de trajet d’accompagnement.«
Là on est plein délire, en plein dans l’ignorance.
Messieurs les experts savent-ils que les moto-écoles sont toutes convoquées en même temps, en début de demie-journée. Que cette organisation n’a pour seul objectif que le confort de travail des inspecteurs et que de ce fait ceux qui passeront en fin de demie-journée perdent beaucoup de temps ?
Comment des experts peuvent-ils affirmer de telles absurdités, de telles sottises ?
Il faudra bien qu’un jour notre éminent expert en économie monsieur Emmanuel COMBE, nous indique comment on peut ne pas perdre d’argent avec de tels plafonds qu’il a lui même définit.
En fait monsieur Emmanuel COMBES est sans doute expert en économie mais doit-être un génie de la gestion. Ou bien a-t-il simplement succombé à un populisme de bas étage basé sur une volonté d’appauvrir une profession pour mieux la liquider au profit de la nouvelle économie dont il est un des adeptes.
SUR LA MÉTHODE D’ATTRIBUTION DES PLACES D’EXAMENS
« 91. Afin de ne pas favoriser un modèle économique plutôt qu’un autre, et quelle que soit la méthode choisie, l’Autorité recommande de prendre également en compte les enseignants indépendants affiliés à un établissement, en fonction des heures travaillées.«
L’article 91 de l’avis recommande de ne pas favoriser un modèle économique plutôt qu’un autre. ce souhait semble logique pour une saine concurrence. Là ou cet avis pose problème c’est sur le fait de prendre en compte les « enseignants indépendants affiliés à un établissement« , ainsi l’autorité de la concurrence ignore que les enseignants indépendants sont interdits dans notre profession. Ignore ou feint d’ignorer ? De plus comment un indépendant pourrait-être affilié ? Nous avons là tout et son contraire dans la même affirmation.
« 96. Enfin, il n’est pas souhaitable que le comité de pilotage, qui comporte des représentants des usagers mais aussi des représentants des établissements d’enseignement de la conduite, définisse les critères d’attribution des places d’examen restées disponibles après répartition ou restitution par les établissements. Bien qu’il ne s’agisse pas d’un pouvoir d’autorisation pour l’exercice d’une activité, l’intervention des auto-écoles dans l’octroi de places qui bénéficient indirectement à des opérateurs concurrents (et notamment les nouvelles écoles de conduite dont les élèves se présentent en candidats libres) n’est pas conforme à l’esprit de la directive Services9.«
L’article 96 fait référence aux « nouvelles écoles de conduite », là encore l’autorité de la concurrence semble ignorer que ces « nouvelles écoles de conduite » sont pour la plupart dans l’illégalité.
En conclusion.
L’autorité de la concurrence et monsieur Emmanuel COMBES en tête, ne semblent pas être des adeptes du respect des réglementations et des lois. C’est à se demander si, au fond, ils sont réellement indépendants et s’ils ne sont pas des commerciaux de la nouvelle économie.
J’inviterai donc prochainement monsieur Emmanuel COMBES à venir nous gratifier d’un cours de gestion et d’économie des écoles de conduite.
Ces avis me confortent dans l’idée qu’il est urgent, par des procès bien ciblés, de baliser ce qui est possible ou pas. C’est par l’action judiciaire que la profession mettra au pas ceux qui ne respectent pas les lois.
En ce sens que l’autorité de la concurrence et donc que monsieur Emmanuel COMBES ignorent nos réglementations, l’ont peut affirmer qu’ils constituent une menace certaine pour notre devenir.
Bonjour, en ce qui concerne l’accompagnement à la conduite, j’ai pris comme référence la tarification d’un garagiste lambda. 3 tarifications horaires: T1 heure de mécanique de base, T2 heure de mécanique technicité moyenne, T 3 heures de mécanique haute qualification;
Pour mon auto-école tarifs horaire T 1 51 € de l’heure enseignant niveau 1 moins de 5 ans d’ancienneté, T 2 90€ de l’heure enseignants niveau 2 ancienneté entre 5 et 10 ans et taux de réussite compris entre 50 et 60 % et T 3 120 € de l’heure avec le directeur pédagogique. ….donc accompagnement au permis 120 € .
CORDIALEMENT ;
Hé bien voilà des prix horaires qui devraient être apliqués
Tarifs en vigueur depuis novembre 2015. Chez nous nous prônons la qualité et le sérieux, et cela après avoir expérimenter un forfait low-cost à 699 € pendant 3 mois. Résultat aucun forfait low-cost vendus car la clientèle est demandeuse de qualité pour leurs enfants. L’unidec a même voulu m’intenter un procés.
Bien à vous.
Excellente approche. Si tous les collègues avaient cette vision. .. pourquoi l unidec a-t-elle voulue vous faire un procès ?
Car l’expérience de ce forfait low-cost a suscité la colère de la concurrence. Je suis dans le département de Mr Jean louis Bouscaren .
Je vous ai tout dit sur mes tarifs appliqués dans mes établissements et surtout l’accompagnement à l’examen conduite à 120 € montant d’une heure de conduite avec le directeur pédagogique.Et cela fonctionne très bien.
Voilà un exemple à suivre.