COMMUNIQUE DE PRESSE
Jeudi 18 septembre 2014
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Auto-écoles mises au pilori par M. Macron :
« Dérapage inacceptable d’un ministre hors-sol »
Dans une intervention déjà très décriée du ministre de l’Économie sur Europe 1 hier, les auto-écoles sont aussi prise à partie en raison d’un permis trop cher « 1500 euros en moyenne », à l’issue trop longue « plusieurs mois d’attente ». L’UNIC, 1er syndicat professionnel représentatif exclusivement dédié aux auto-écoles, s’insurge et veut prendre l’opinion à témoins…
Depuis maintenant trop longtemps, les auto-écoles payent cash la défausse de l’État qui n’assume pas sa responsabilité dans un permis de plus en plus inaccessible. Les propos de Monsieur Macron, ministre de l’Économie, hier sur Europe 1, sont de la même veine, ce qui devient insupportable. Rétablissons la vérité…
Qui décide des examens ? C’est l’État qui, par une méthode d’attribution impropre des places d’examens aux auto-écoles, essaie de gérer une pénurie flagrante de moyens mis à disposition des contribuables/candidats au permis de conduire. Comment rendre un service efficient avec moins d’un millier d’inspecteurs, consacrant seulement 43% de leur temps de travail à faire passer l’examen du permis B à plus d’un million et demi de candidats ? Comment ?
C’est l’État qui se cache derrière ces dérives dénoncées sans économie par le ministre ! Alors que la profession chargée de l’apprentissage de la conduite tient au mieux, avec ténacité, au plus près de cette France qui souffre, de ces familles et ces élèves qui se demandent « comment payer le permis ? », « quand vais-je le passer ? ». Et que leur auto-école ne peut même plus leur dire car prise en otage par une administration défaillante, des agents corporatistes défendant des privilèges d’une autre époque et un projet de réforme qui va, par certains cotés, laisser des contribuables/candidats sur le bord de la route.
Non, Monsieur le Ministre, un permis de conduire, ça ne se donne pas, ça se mérite après avoir appris à conduire, à maîtriser un véhicule, à se comporter sur la route. Parce que la sécurité à un prix. Parce que la vie, même sur la route, n’a pas de prix !
Face au permis de conduire trop cher, écoutez-nous et prenez vos responsabilités. Faites du permis de conduire un droit opposable pour l’élève : c’est ce que nous vous demandons ! Stoppez vite votre défausse, Monsieur le ministre Macron : les auto-écoles ne supporterons pas longtemps d’être le bouc émissaire d’une politique qui ne lui appartient pas.
IL SERAIT BON DE RAPPELLER A NOS POLITIQUES LE REVENU MEDIAN DES AUTOECOLES AINSI QUE LES CHARGES QUI NE CESSENT D’augmenter! Quid aussi de la tva du prix des carburants… la liste est longue
Il est évident que les politiques, qui sont souvent de hauts fonctionnaires, ont beaucoup de mal à réformer l’Etat, donc eux mêmes, et font diversion sur d’autres acteurs tels que nous. Vous avez raison s’ils veulent vraiment baisser le coût du permis ils ramènent la tva au taux de 7% et il y aura une baisse automatique du prix. Mais il est sans doute plus facile de balayer chez les autres que chez soi.
Vous osez parler de prix du permis messieurs les beaux parleurs !
Nous somme en France dans la moyenne basse en Europe .
Alors arrêtez de grâce de parler de prix quand la vie de nos enfants est en jeu .
Le niveau du permis de conduire a baissé pour faire l’économie de 149 postes d’inspecteurs de permis de conduire ou devrais je dire les experts ?
Ce qui fait que l’état met sur nos routes des chauffards 90% des jeunes gens qui viennent d’obtenir leur permis ne respectent plus le code de la route .
Alors messieurs …. On poursuit cette démonstration à qui revient la palme du mensonge ?
Bien cordialement au vrai amoureux de l’apprentissage de la conduite pas aux boîtes à permis
Nous n’entendons parler que du prix du permis!!!! Mais les auto-écoles sont des Entreprises comme les autres!, elles ont de lourdes charges! Je suis sidérée, remet on en cause le prix de l’assurance, tout les ans pour les jeunes conducteurs, ainsi que le prix des voitures qui augmentent certainement plus que nos entreprises……… La formation de base au permis de conduire ce n’est qu’une fois dans la VIE!
Vous avez raison. Le problème c’est que certains veulent faire de la formation du conducteur un produit de consommation.
Parlons-en du prix du permis. Nous savons bien que dans la profession, les tarifrs pratiqués sont plutôt bas pour les prestations fournies et ceci en raison d’une forte concurence dans la profession avec sans cesse des créations de nouvelles auto-écoles, sans préjuger de l’état financier de celles qui dans le même quartier ne s’en sortent déjà pas. C’est scandaleux et rien n’est prévu dans les conditions d’attribution des agréments. On peut donc voire un directeur d’auto-école qui à fondé son établissement depuis plusieurs décennies quelques fois, être mis à mal par un nouveau « collègues » qui va s’ingénier à casser ses prix, pour se faire une place dans le secteur. Et ça l’administration s’en moque bien, après tout c’est la loi. Et bien, il faudrait la changer, car la paupérisation de notre profession vient en majeure parte de cette iniquité institutionnelle.
C’est pas fini. Ah bon, on est chers nous les auto-écoles avec une moyenne de permis à 1500€, où il faut retirer 60% de charges, dont 20% de TVA, quand on pense qu’on fait de l’enseignement et qu’un professeur de guitare ou de maths à domicile en est totalement exonéré lui. Cherchez l’erreur.
C’est pas fini. ah bon, le permis est cher ? et les auto-écoles se gavent ? Alors que dire des sociétés autoroutières avec leur 1,8 millards de bénéfices avec un réseau payés par les contribuables ? C’est nous qui formons leurs futurs clients, ainsi que les compagnies d’assurances, les constructeurs automobiles et les compagnies pétrolières. Pourquoi ne leur demandnet-on pas de mêttre un peu la main au pôt pour aiider à la formation de leurs futurs obligés ? C’est pas fini. j’allais oublier les recettes faramineuses des radars et P.V divers (1600 millions d’euros), mais ou va cet argent ?
Alors, ils sont où les vilains profiteurs, qui profitent d’une situation de monopole pour égorger ses pauvres jeunes indigents, qui pour beaucoup d’entre eux se promènent avec dans la poche un téléphone portable à 800€ ? La question est posée.